Réduire le gaspillage alimentaire en restauration collective nécessite généralement de démarrer par la réalisation d’un diagnostic qui va non seulement permettre de caractériser le gaspillage (volume global, répartition par composante du repas, quantités jetées aux niveaux de la production, de la distribution et de la consommation du repas, …) mais aussi de faire prendre conscience à l’ensemble des acteurs des causes et des enjeux du problème.
Les plans d’action qui sont alors mis en œuvre comportent habituellement plusieurs mesures, dont la gestion au plus juste des effectifs de convives, l’ajustement des quantités produites et servies, l’optimisation des process culinaires, le renforcement des liens entre les convives et les équipes qui préparent et servent les repas, l’amélioration de la communication, …
Ces actions sont généralement indispensables mais insuffisantes si elles ne s’accompagnent pas d’un projet global d’éducation à l’alimentation et au goût, comme les projets de lutte contre le gaspillage le prouvent depuis plusieurs années. Une éducation au goût et à l’alimentation qui s’adresse à tous les acteurs, et qui se décline de manière différenciée auprès des convives, des agents de restauration, des animateurs, des élus et chargés de mission des collectivités mais qui ne doit oublier personne….car nous partageons le fait que nous soyons tous mangeurs!
Nous vous disons comment l’éducation au goût et à l’alimentation contribue à réduire le gaspillage alimentaire, dans cette vidéo produite par l’ANEGJ au sein d’un groupe de travail « Éducation au goût et alimentation durable » :
Un très grand merci à mes collègues de notre groupe de travail: Séverine Marchand (OSA Centre), Sylvie Delaroche-Houot (Sens et Avenir), Caroline Bayle (Esprit Culinaire) pour leur investissement dans ce projet. Lucile Reboul (Goût Nature) a également contribué aux travaux.
Enfin, merci à AGORES pour son soutien et la fertilisation croisée de nos travaux sur la pédagogie de l’éducation au goût et à l’alimentation.